21 Juin La bataille du déconfinement entre taxi et VTC
Nicolas Rousselet, PDG de G7, principale plate-forme de taxis parisiens, explique au « Monde » pourquoi, selon lui, le taxi sortira gagnant de la crise actuelle.
Evidemment, pour eux aussi, le choc a été brutal. Les taxis, comme l’ensemble des sociétés de transport, ont connu des jours difficiles au plus fort de l’épidémie de Covid-19. « Les trois principaux contributeurs à notre activité – les habitants des villes, les entreprises, les touristes – ont quasiment disparu pendant le confinement », explique Nicolas Rousselet, PDG de G7, la principale société de taxis parisiens (soit la moitié des 18 000 taxis circulant à l’intérieur et autour de la capitale).
Plus d’un mois après le déconfinement, les taxis relèvent (un peu) la tête. A la mi-juin, les réservations sur la plate-forme G7 avaient dépassé 50 % de leur activité d’avant l’épidémie, après avoir touché les 10 % au creux de la crise. Au 15 juin, plus de 7 000 véhicules G7 avaient repris du service sur les 9 000 affiliés. « L’activité de rue, la maraude, qui représente la moitié de l’activité de nos chauffeurs, reste à un niveau très bas, constate M. Rousselet. On est encore à une ou deux courses par jour contre six en moyenne auparavant. »