JO Paris 2024 : les chauffeurs de taxi dénoncent «une situation critique» et réclament une compensation financière

02 Août JO Paris 2024 : les chauffeurs de taxi dénoncent «une situation critique» et réclament une compensation financière

Cinq syndicats ont adressé une lettre au ministre des Transports pour dénoncer des baisses de revenus comprises entre «40 et 50%» à cause des restrictions liées aux Jeux olympiques.

Après les restaurateurs, c’est au tour des taxis de réclamer une compensation financière par rapport aux Jeux olympiques. Cinq syndicats de la profession ne cachent pas leur «grande déception» dans une lettre adressée le 31 juillet à Patrice Vergriete, ministre des Transports démissionnaire, qu’a pu consulter le Figaro. Avec la mise en place des Jeux olympiques, «les taxis parisiens ont patienté et supporté des semaines de travaux, de fermetures de voies et ponts ainsi que la désaffection de leurs clients habituels partis en congés ou télétravail dès le mois de juin, bien avant un été habituel à Paris», pointent les syndicats.

Si les chauffeurs de taxi s’attendaient à voir déferler des milliers de clients, «la demande est encore au ralenti et l’exercice même de l’activité est profondément entravé par ces Jeux pour l’ensemble de la profession». Ils ciblent notamment «la privatisation de très nombreux lieux d’événements en Île-de-France (Stade de France, Parc des Princes, Parc des expositions, Paris La Défense Arena,…) mais aussi en province, dans la région de Marseille, car il semble que les croisiéristes aient contourné cette région pour éviter de se retrouver dans l’encombrement de la ville». À cela s’ajoutent «les communications du gouvernement pour inciter les citadins à partir en congé ou en télétravail depuis le 18 juillet».

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