JO de Paris 2024 : Les taxis un poil en déprime « travaillaient plus pendant le Covid-19 »

04 Août JO de Paris 2024 : Les taxis un poil en déprime « travaillaient plus pendant le Covid-19 »

Chaque soir (nuit), en rentrant du boulot, « 20 Minutes » papote avec les chauffeurs de taxi. Et chaque soir, c’est le même scénario : rues désertes, un taxi qui avance à vive allure et un chauffeur un poil déprimé.

«Hier, j’ai attendu quatre heures à l’aéroport avant de choper un client qui finalement a pris la navette. » Louis* fait démarrer son taxi et sa complainte aussi. Nous sommes samedi à Levallois-Perret, 0h28, et les rues sont désertes, à peine trente minutes plus tard nous serons à destination : Montrouge. « J’ai jamais vu ça, franchement on travaillait plus durant le Covid-19, balance encore le taxi de 54 ans. Il y a du monde autour des sites de compétitions bien sûr mais plus loin, c’est le calme olympien. »

Le scénario se répétera quatre soirs durant : rue déserte, un taxi qui avance à vive allure et un chauffeur un poil déprimé. Ce sont les JO de Paris 2024 et « Paris est mort », résume un collègue de Louis, qui préfère rester anonyme. « Franchement, c’est dur à dire, mais même après les attentats de 2015 il y avait plus de monde dans les rues, avance-t-il encore. Là, on dirait que tous les Parisiens sont partis parce qu’on leur a fichu la trouille et que les touristes ne sont pas venus parce qu’ils avaient peur. Faut dire qu’à peine arrivés à l’aéroport, ils voient des panneaux  »vigilance attentat » partout. »

Pour lire la suite de l’article, cliquez ici.